Dans le cadre de la future loi sur la tarification progressive de l’énergie, Delphine Batho, la ministre de l’Ecologie, a annoncé son intention de proposer une réforme du mode de fixation des tarifs réglementés du gaz. Elle refuse au passage la nouvelle hausse des prix souhaitée par GDF Suez au 1er octobre.
« Je pense qu’il faut modifier ce système pour que l’Etat récupère des marges de man?uvre« , expliquait ce matin sur RTL Delphine Batho. La ministre de l’Ecologie souhaite en effet revenir sur le mode de fixation des tarifs réglementés du gaz en France.
Alors que GDF Suez réclame une nouvelle hausse des tarifs de 7% au 1er octobre prochain, Delphine Batho a botté en touche. Consciente du jeu de dupes à lequel les Français assistent impuissants, elle entend proposer « une réforme du système où les Français, tous les trois mois, assistent à une forme de loterie où l’opérateur demande une hausse des prix et où l’Etat est mis au pied du mur« .
Formule de calcul obscure
Actuellement, la formule de fixation des tarifs réglementés du gaz tient compte des coûts d’approvisionnement, du transport, du stockage, de la commercialisation et de la distribution. Et, suite à l’accord conclu fin 2009 entre GDF Suez et l’Etat, ces tarifs sont susceptibles d’être révisés tous les trois mois en fonction de l’évolution des coûts, sous contrôle de la Commission de régulation de l’énergie.
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