Attendu au tournant par les élus et associations de défense de l’environnement, François Hollande a fixé vendredi, le cap de la transition écologique du pays à l’occasion de la première conférence environnementale de son quinquennat. Grâce à l’annonce de plusieurs mesures concrètes, il a su répondre aux attentes des écologistes.
Attendu sur le sujet, le président François Hollande a réussi son examen de passage écologique à l’occasion de son discours d’ouverture de la première conférence environnementale de son quinquennat. Fixant un cadre très ambitieux afin d’assurer la mise en place de la transition écologique en France, François Hollande a ponctué son discours de mesures concrètes, notamment sur le nucléaire et le gaz de schiste.
S’agissant de la fermeture annoncée de la centrale de Fessenheim, cette dernière interviendra fin 2016. Quant au gaz de schiste, le président a annoncé avoir rejeté plusieurs demandes de permis d’exploration. Une position qui sera sa « ligne de conduite durant tout le quinquennat« . Une décision saluée par certains écologistes dont José Bové qui s’est réjoui que le Président ait « sans ambiguïté fermé la porte aux gaz de schiste« , mais commentée par d’autres comme Jean-François Julliard de Greenpeace qui s’interroge sur l’avenir des permis déjà accordés.
Jean-Marc Ayrault conclut les débats
Chargé de conclure les débats samedi , le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a également énoncé certaines décisions destinées à refaire le retard de la France en matière d’écologie. Parmi ces annonces, on peut retenir le durcissement de la fiscalité des produits polluants, ainsi que le prochain lancement d’un nouvel appel d’offres pour l’éolien en mer. S’agissant de la biodiversité, « la stratégie nationale est reconnue par tous les acteurs. Elle sera déclinée dans tous les ministères », expliquait Jean-Marc Ayrault avant d’annoncer la création d’une Agence nationale de la biodiversité en 2013. Quant au moratoire sur les OGM, il sera maintenu et l’épandage aérien de produits phytosanitaires dans l’agriculture autorisé uniquement en l’absence de solutions alternatives.
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