En difficulté depuis de longs mois, les professionnels des énergies renouvelables profitent de l’annonce présidentielle d’un prochain plan de relance du secteur pour publier leurs propositions. Constant un ralentissement quasi général, le Syndicat des énergies renouvelables demande des mesures d’urgence, à court terme et à moyen terme.
Aujourd’hui, hormis les équipements soutenus par le Fonds chaleur dont l’efficacité est réelle, on assiste à un ralentissement du développement de certaines filières (éolien terrestre notamment), une stagnation pour d’autres filières (hydroélectricité), et une croissance qui masque un arrêt à venir dans le solaire photovoltaïque, liée au portefeuille de projets constitué avant le moratoire de décembre 2010 affirment les industries du SER. La filière propose une méthode en 3 temps pour atteindre l’objectif en 2020 de 23% d’énergie verte dans la consommation finale d’énergie (13,1% en 2011).
Tout d’abord l’urgence avec des réglages des problématiques juridiques et économiques, qui entraînent les acteurs vers des situations économiques intenables (contentieux tarifaires, dégressivité drastique, charges accrues?). Ensuite, le court terme : une relance rapide par voies réglementaires et par les véhicules législatifs adéquats (appels d’offres avec volets industriels, arrêtés tarifaires, Appels à Manifestation d’Intérêt?). Enfin, le moyen terme : un projet législatif pour se donner sur le long terme les moyens d’atteindre les objectifs 2020, confirmés par le Président de la République.
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