Dans un communiqué publié la semaine dernière, des chercheurs du CNRS souhaitent une nouvelle alerter les consommateurs sur la composition des complétements alimentaires vendus sur Internet. La plupart d’entre-deux contiendraient des médicaments interdits par les autorités de santé.
Une équipe de l’Université de Toulouse III et du CNRS revient donc une nouvelle fois sur les dangers des compléments alimentaires vendus sur Internet. Dans un communiqué publié par le CNRS et repris aujourd’hui par le site Destination Santé, le Pr Myriam Malet-Martino, du laboratoire d’analyse physico-chimique des molécules d’intérêt biologique à Toulouse confie qu’il s’agit « d’un véritable problème de santé publique« . « Les effets nutritionnels ou physiologiques escomptés (perte de poids, érection… ) sont certes réels mais s’accompagnent d’effets secondaires qui peuvent être très graves et que les consommateurs ignorent« , ajoute le CNRS.
Des produits pas si naturels
Le Pr Malet-Martino et son équipe ont notamment passé au crible 37 coupe-faim dits « naturels« , et 27 d’entre-eux contenaient de la sibutramine à des niveaux atteignant parfois le double de la dose journalière maximum autorisée jusqu’en janvier 2010, date du retrait de son autorisation de mise sur le marché. La substance a été suspendue compte tenu des risques cardiovasculaires liés à sa consommation.
Par ailleurs, sur les 87 compléments alimentaires destinés à favoriser l’érection, eux aussi vendus comme des produits « naturels« , 62 contenaient une molécule similaire à celle du Viagra, mais le plus souvent à des doses plus élevées que celle de la pilule bleue.
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