Selon la synthèse de plusieurs études publiées par Airparif  la semaine dernière, plus de 40.000 personnes résidant le long du périphérique parisien seraient exposées à un niveau de bruit supérieur à la limite journalière moyenne. 

La synthèse d’études menées entre 2009 et 2011 dans une bande de 150m aux abords du périphérique parisien, publiée par Bruitparif la semaine dernière, révèle donc que plus de 40.000 personnes subiraient un niveau de bruit supérieur à la limite journalière moyenne de 68 décibels. Plus largement, 37.000 personnes seraient également exposées à un niveau de bruit compris entre 62 et 68 décibels.

Pour remédier à cette situation qui peut avoir un impact sur la santé des personnes exposées, Julie Nouvion, conseillère régionale et présidente de Bruitparif, explique que  de « nouveaux revêtements acoustiques, murs anti-bruit, sont en effet de bonnes solutions, mais la mesure la plus simple, la plus rapide, la plus économique et la plus efficace qui puisse être prise reste tout de même une réduction de la vitesse autorisée sur le périphérique, notamment la nuit« . Une baisse de l’ordre de 20 à 25km/h pourrait théoriquement se traduire par une baisse d’environ 3db des niveaux sonores nocturnes estime l’association.