Réunis mercredi mardi aux 13e Rencontres parlementaires de l’énergie, les 500 professionnels du secteur ont profité de l’occasion pour adresser leurs revendications au gouvernement, à quelques semaines du début du grand débat national sur l’énergie qui doit s’ouvrir en novembre prochain.

Revenant sur l’évènement présidé par François Brottes, député de l’Isère et Hervé Mariton, député de la Drômes, La Tribune évoque un certain nombre de sujets chauds qui ont été abordés par les entreprises de l’énergie, à l’exception d’EDF qui avait choisi de ne pas participer au colloque. Pour les professionnels, le futur débat national devra s’intéresser aux concessions hydrauliques, à une extension de la CSPE, la taxe sur l’électricité qui finance les renouvelables, la relance des compteurs intelligents Linky, ou encore la construction de nouvelles centrales nucléaires.

Parmi ces sujets chauds, le gaz de schiste figure en bonne place. Désireux de rationnaliser le débat, Patrick Romeo, président de Shell France, a souligné que le gaz de schiste, qui représente 600 000 emplois aux USA, est exploité avec « une technique qu’on utilise tous les jours en France pour l’eau potable et la géothermie » rapporte le quotidien économique.