Échaudée par les diverses marées noires qui ont touché la commune de Loire-Atlantique, Pornic se prépare. Hier, une soixantaine d’agents municipaux , du conseil général mais également de l’Etat ont combattu une marée noire fictive. Plus question d’agir dans l’urgence sous l’effet de la surprise.
Touchée par les marées noires successives, l’Erika, le Prestige, ou encore plus récemment, la pollution de l’estuaire de la Loire causée par une fuite à la raffinerie Total de Donges, la ville de Pornic a décidé d’organiser sa résistance. C’est pourquoi hier, une soixantaine d’agents municipaux, du Conseil général et de l’Etat se sont réunis dans le port de la commune pour lutter ensemble contre une pollution fictive. Un barrage flottant a ainsi été érigé dans la ria du vieux-port et des chantiers de dépollution installés sur la plage de la Noëveillard.
Au delà du maintien des nappes de pétrole au large des côtes, un des points clés de l’exercice est également l’organisation du rôle des bénévoles. Sébastien Royer, correspondant local du plan POLMAR auprès de l’Etat explique aujourd’hui dans 20minutes que lors des précédents épisodes de pollution, « les collectivités locales ont été submergées d’appels de gens prêts à prendre le train pour venir les aider (…) Mais, si elles ne sont pas encadrées, ces personnes peuvent faire plus de dégâts qu’autre chose… Enlever un polluant, ce n’est pas enlever tout le sable, par exemple, » confie-t-il avant d’expliquer qu’en cas de nouvelle marée noire, les particuliers seraient orientés vers des associations reconnues ou la réserve de la sécurité civile.
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