La raffinerie de Petit-Couronne n’est pas encore morte. Malgré l’échec récent de sa candidature pour la reprise de Petroplus, le groupe Netoil continue de défendre la viabilité de son projet qu’il entend améliorer pour convaincre le Tribunal de commerce de Rouen d’ici le 5 novembre prochain, dernière échéance avant la liquidation du site.
Interviewé dans le Bulletin de l’industrie pétrolière, Dominique Paret, ancien délégué général de l’Union française de l’industrie pétrolière (UFIP), détaille les améliorations que Netoil va apporter à son offre. Le groupe de Dubaï compte apporter des informations complémentaires sur l’accord de processing signé avec le trader Ascon, basé à Hambourg.
Par ailleurs, ses partenaires sud coréens devraient venir présenter leur projet de modernisation de la raffinerie, un projet de 468 millions d’euros. Dominique Paret précise également que le contrat d’assistance technique conclu par Petroplus avec Shell lors de la reprise en 2008, court jusqu’en 2014. Enfin, NetOil évoque la mise en place dans un avenir proche d’une structure de trading à Genève, avec un « trader très connu ».
Commentaires récents