Sept membres de la commission gouvernementale « grands risques » lors du séisme de L’Aquila ont été condamnés, hier, à 6 ans de prison et une obligation de verser plusieurs centaines de milliers d’euros d’indemnités aux familles des victimes.
C’est comme un deuxième tremblement de terre qui vient de s’abattre sur la communauté scientifique italienne et plus largement mondiale. Le tribunal pénal du cheflieu des Abruzzes a frappé très fort hier, trop fort pour les sismologues qui rappellent leur difficulté à prédire ce type de catastrophe.
« Je suis désespéré et humilié » a affirmé Enzo Boschi, président de l’Institut national de géophysique et de vulcanologie (INGV) à l’époque du tremblement de terre de L’Aquila le 6 avril 2009. La catastrophe avait provoqué la mort de 309 personnes.
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