La dengue représente une infection grave et très répandue, qui concerne chaque année 50 millions de victimes dans le monde. Deux familles de récepteurs cellulaires jouant un rôle important dans l’entrée du virus de la « grippe tropicale » dans les cellules humaines viennent d’être identifiées annonce l’Inserm.
Des expériences conduites in vitro indiquent que ces récepteurs cellulaires constituent « d’intéressantes cibles » pour la mise au point d’un traitement contre cette infection virale parfois fatale. En empêchant la liaison entre le virus de la dengue et certains récepteurs présents à la surface des cellules qu’il infecte, il semble possible de réduire considérablement le pouvoir infectieux du virus affirme l’Institut national de la santé et de la recherche médicale.
Souvent asymptomatique avec selon les cas une fièvre, un mal de tête, des douleurs musculaires et articulaires, une fatigue, des nausées, des vomissements ou encore des éruptions cutanées, la maladie peut être fatale dans ses formes sévères. Or il n’existe actuellement ni vaccin préventif, ni traitement efficace contre cette infection rappelle l’Inserm.
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