La cour d’appel de Paris a condamné vendredi les laboratoires UCB Pharma et Novartis à indemniser une femme reconnue comme victime du Distilbène.
La victime Marie-Elise Ferrero-Pesenti a obtenu 188 000 euros d’indemnités, la justice ayant reconnu que l’exposition d’une femme à la molécule diéthylstilboestrol (DES) était à l’origine de son cancer de l’utérus. En revanche, une autre plaignante Sophie Scagnetti-Meyer, malgré des problèmes d’infertilité avérés, comme la plupart des victimes du Distilbène, n’a pas obtenu gain de cause.
La molécule diéthylstilboestrol (DES) a été prescrite en masse aux femmes enceintes jusqu’à la fin des années 1970 pour prévenir les fausses couches. Quelques 80 000 femmes ont été exposées au Distilbène dans l’utérus de leur mère.
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