Selon l’IRSN, « la situation générale des installations a peu évolué » au cours des derniers mois à la centrale de Fukushima Daiichi. Sur place, les réacteurs 1, 2 et 3 continus d’être refroidis par injection permanente d’eau douce où des rejets radioactifs diffus se poursuivent.
L’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire relève l’importance des moyens déployés par l’exploitant Tepco pour reprendre le contrôle des installations et rappelle que ces actions doivent s’inscrire dans la durée, eu égard au temps nécessaire au démantèlement des installations. Pour l’IRSN, « les actions menées par Tepco dans les installations conduiront inévitablement à découvrir des éléments nouveaux ».
Tepco considère que les premières phases de reprise de contrôle de l’installation sont réalisées dans la mesure où, d’une part le refroidissement des réacteurs et des piscines est assuré, avec le maintien d’une température basse de l’eau dans les installations, d’autre part les rejets résiduels sont à des niveaux faibles. Des rejets diffus, sans commune mesure avec ceux survenus mi-mars, se poursuivent (inférieurs à la dizaine de MBq de césium/h, selon Tepco).
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