Les résultats d’une étude menée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, l’ANSM, risquent de semer l’inquiétude chez les parents de jeunes enfants, adeptes des lingettes pour bébés. En effet, l’étude révèle que l’utilisation de ces lingettes pourrait avoir des risques pour le foie et les reins des plus petits.
L’étude menée par l’ANSM sur les lingettes pour bébés devrait donc semer l’inquiétude chez les parents de jeunes enfants utilisateurs de ces lingettes pour les soins du fessier de leur petit. En effet, selon les conclusions de cette étude, les lingettes pour bébés contiendraient une substance, le phénoxyéthanol, qui se révèle toxique à forte dose. Or, à chaque utilisation d’une lingette, le phénoxyéthanol peut être absorbé par la peau, et, comme il n’est pas entièrement éliminé, il peut se stocker dans le corps humain.
Baisser la limite
Le phénoxyéthanol est un éther aromatique utilisé comme conservateur dans divers produits dont les produits cosmétiques, avec une concentration maximale fixée à 1 % et absorbé par voie orale et cutanée puis métabolisé principalement par le foie avant d’être éliminé dans les urines. Si la réglementation limite donc la concentration de cette substance dans les produits de beauté, cette limite semblerait encore trop élevée pour les tout-petits, ces derniers pouvant se révéler plus sensibles. Pour l’ANSM, la concentration en phénoxyéthanol ne devrait pas excéder 0,4% dans les produits pour bébés et être complètement supprimée dans les produits destinés au siège.
Dans l’attente, les parents doivent se montrer vigilants et bien vérifier les étiquettes des lingettes qu’ils utilisent. Le phénoxyéthanol y figure sous son nom mais encore sous les appellations « phénoxytol » ou « EGPhE ».
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