Le Sénat a annoncé hier que l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, organisme composé de députés et de sénateurs, va réaliser une étude sur les techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour exploiter le gaz de schiste.

François Hollande expliquait mardi que la recherche sur le gaz de schiste ne s’arrêtait pas avec l’interdiction de la fracturation hydraulique, et qu’il n’excluait de revoir sa position si une nouvelle technique apparaissait. Dans la foulée, la Commission des Affaires économiques du Sénat a saisit l’office parlementaire des choix scientifiques et technologiques afin d’établir une étude sur les techniques alternatives pour l’exploitation du gaz de schiste en France.

« La commission a considéré qu’il serait regrettable d’interdire toute réflexion et recherche permettant la mise au point de technologies alternatives et respectueuses de l’environnement« , explique-t-elle dans un communiqué. « Ces technologies permettraient notamment de mieux évaluer les ressources contenues dans le sous-sol français afin éventuellement de les exploiter en définissant un cadre réglementaire très strict« , précise le communiqué..

Les conclusions de l’étude devraient être connues d’ici six mois environ.