A l’occasion de l’ouverture de la 18e Conférence des Parties à la Conférence des Nations-Unies sur le climat qui se tient à Doha au Qatar du 26 novembre au 7 décembre, Delphine Batho, la ministre de l’Écologie souhaite souligner l’urgence à agir face au réchauffement climatique.
Hier, lors d’une visioconférence, Rachel Kyte, la vice-présidente de la Banque Mondiale en charge du Développement durable, est revenue sur les conclusions du rapport de la Banque Mondiale, indiquant que la température mondiale pourrait augmenter au-delà de 4°C d’ici la fin du siècle, entraînant de graves conséquences pour la planète.
L’ouverture de la Conférence sur le climat offre alors une occasion de progresser vers l’établissement futur d’un cadre universel permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre à l’origine du réchauffement climatique.
Les engagements français
La France, avec ses partenaires européens, est pleinement déterminée à prendre toute sa part de cet effort :
– en cohérence avec son objectif d’excellence environnementale, la France s’engagera à Doha dans une seconde période du Protocole de Kyoto, qui constitue le seul cadre international existant prévoyant des objectifs contraignants de réduction des émissions de gaz à effet de serre ;
– la France présentera sa stratégie pour contribuer à s’assurer que les financements publics et privés adéquats seront mobilisés au-delà de 2012 pour accompagner dans les pays en développement la lutte contre le changement climatique, en particulier à travers des financements innovants ;
– la France s’attachera à ce que l’ambition ne se relâche pas après Doha et que soient fixés, dans le cadre de la Plateforme de Durban, les jalons vers un accord universel en 2015, qui devra s’appliquer à partir de 2020 ;
– dans cette perspective, la France confirmera sa disponibilité pour assumer la présidence de la Conférence climat en 2015, date où un accord universel devra être conclu.
Lors de la Conférence de Doha, outre Delphine Batho, la France sera représentée par le ministre des Affaires étrangères et européennes et le ministre délégué au Développement, l’écologiste Pascal Canfin.
Commentaires récents