La dernière étude de l’Observatoire de la qualité de l’alimentation, l’Oqali, publié aujourd’hui révèle que, même si les quantités ont été légèrement réduites, l’industrie agroalimentaire utilise encore trop de sucres, de gras et de sel dans ses produits. Les apports sont encore trop importants pour respecter les préconisations sanitaires.
L’industrie agroalimentaire a déjà fait quelques efforts pour réduire les apports en sucres, gras et sel de leurs produits. Mais, selon l’Oqali, ces efforts ne sont toujours pas suffisants pour satisfaire les préconisations sanitaires. Les apports journaliers en sucres ont baissé de 0,4% chez les hommes et les femmes, quant au gras , il a été réduit de 0,4% chez les hommes et de 0,3% chez les femmes. Mais les objectifs du Plan national nutrition santé ne sont toujours pas respectés.
Trop salé
Selon les évaluations pratiquées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, l’Anses, parmi les produits qui ont bénéficié d’une meilleure régularisation des apports en sucres, on trouve en tête les produits laitiers et les boissons fraîches sans alcool. De même, les charcuteries se révèlent un peu moins grasses. Quant au sel, la baisse des apports journaliers est là encore largement insuffisante par apport au recommandations du PNNS qui souhaite voir passer la dose quotidienne en dessous des 8 grammes par jour.
Il faut donc encore poursuivre les efforts. Entre 2008 et 2012une trentaine d’entreprises du secteur se sont déjà engagées à revoir la composition de leurs recettes et ce, afin d’améliorer la situation nutritionnelles des populations les plus exposées aux excès et déficits alimentaires.
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