Au lendemain de la mise en demeure sous huitaine, de respecter les limites de rejets polluants, imposée par la Préfecture, l’usine Aprochim de Grez-en-Bouère en Mayenne a estimé cette décision « irréaliste ».
Contraint de respecter les valeurs limites de ses rejets sous 8 jours, le site du groupe Chimirec a indiqué lundi que « toutes les analyses demandent un délai de réalisation de cinq semaines incompressibles » rapporte l’AFP. Un contrôle inopiné effectué entre le 15 et le 19 octobre sur les rejets en sortie de la cheminée principale, a révélé « un dépassement de la valeur limite réglementaire fixée pour la concentration en PCB-DL » a indiqué la Préfecture.
Ce constat avait déjà été effectué en juillet en sortie de cheminée, et dans l’herbe de 9 parcelles voisines rappelle l’agence de presse. Spécialisée dans le traitement des matériaux souillés au PCB comme les transformateurs, les condensateurs ou les huiles minérales souillées, le site mayennais utilise la désorption par vide poussé.
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