Suite à l’annonce faite par le gouvernement d’interdire le perchloroéthylène dans les pressings, des associations de défense du consommateur mais aussi des victimes d’émanations, se sont déclarés satisfaites. Elles déplorent toutefois les délais trop longs accordés aux anciennes installations.
Le gouvernement annonçait la semaine dernière vouloir interdire l’usage du perchloroéthylène dans les nouvelles machines de nettoyage à sec dès le 1er mars 2013. En revanche, il accorde un certain délai aux anciennes installations pour s’adapter à la nouvelle norme. Ainsi, le perchloroéthylène devra avoir totalement disparu en 2022.
Le Réseau environnement Santé, Générations Futures et l’Association des victimes d’émanations de perchloroéthylène, se montrent satisfaites de la décision du gouvernement, mais déplorent les « délais trop longs » accordés aux anciennes installations. « Aucune mesure concrète n’est prise pour assurer la protection immédiate de tous les riverains et employés de pressings. Il n’existe en effet aucun bâtiment actuel, capable d’empêcher la propagation des émanations de perchloroéthylène. (…) Il est nécessaire aujourd’hui de mettre en place un dispositif d’information systématique auprès des riverains, ainsi qu’un examen médical et un dosage sanguin, comme cela a été recommandé par le Haut Conseil de la Santé Publique« , précisent les associations qui estiment qu’entre 100.000 et 200.000 personnes sont exposées aux vapeurs de perchloroéthylène en France.
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