Il n’est pas forcément facile pour tout le monde d’aller courir en pleine campagne. Mais des chercheurs belges qui se sont intéressés aux joggeurs urbains ont constaté que courir en ville pourrait nuire au cerveau. En cause, la pollution atmosphérique.
Courir en ville peut nuire à la santé mentale. C’est le constat d’une étude réalisée par des chercheurs de la Vrije Universiteit de Bruxelles et publiée aujourd’hui dans le Daily Mail. Les chercheurs y suspectent la pollution atmosphérique des zones urbaines de non seulement saper tout le bénéfice de l’exercice physique, mais également de nuire au cerveau.
Après avoir comparé deux groupes de joggeurs, un urbain, un rural, ils ont constaté que les joggeurs urbains avaient un niveau d’inflammation du cerveau plus élevé et donc un risque accru de maladies mentales. Les résultats de leurs tests cognitifs sont également inférieurs à ceux des joggeurs ruraux.
Déclin cognitif et vieillissement accéléré du cerveau
Cette conclusion rejoint celle d’études américaines dont l’une publiée le mois dernier et qui démontrait l’existence d’un lien entre activité physique extérieure en milieu urbain et déclin cognitif. Il avait été estimé qu’une forte pollution atmosphérique pouvait accélérer le vieillissement du cerveau de trois ans chez les plus de 50 ans.
Les chercheurs bruxellois préconisent alors à ceux qui ne peuvent courir en campagne ou dans une salle de sport, de sortir en priorité dans des parcs, par temps pluvieux ou venteux, climats qui éliminent partiellement les effets de la pollution.
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