Lassée par les dégradations diverses infligées aux Vélib’, la Mairie de Paris a décidé de passer à la vitesse supérieure. Les auteurs mineurs de dégradations devront désormais réparer leurs méfaits dans les ateliers de JC Decaux.
Dégradations, vols,… Les Vélib’ ont la vie dure à Paris. Pour tenter de contenir les dégradations, la Mairie de Paris va signer cet après-midi avec le Parquet de Paris, la protection judiciaire de la jeunesse et JC Decaux, gestionnaire du réseau de vélos en libre-service, une convention visant à punir les auteurs mineurs de ces actes d’une « réparation pénale ». Cette sanction s’appliquera aux mineurs âgés de 16 à 18 ans, résidant à Paris et sans antécédents de délinquance.
Les auteurs de dégradations, identifiés grâce aux 1000 caméras disséminées dans les rues de la capitale, seront alors reçus dans les locaux de JC Decaux à Saint-Denis et dans le XIIIe arrondissement durant deux journées, au cours desquelles ils se chargeront de réparer des vélos dégradés. C’est le principe de l’arroseur arrosé. « Vélib’ étant un service public, aller regonfler les pneus ou effectuer des réparations le mercredi ou le samedi devrait responsabiliser ces jeunes sur les conséquences de leurs actes pour la société tout entière« , explique Myriam El Khomri, adjointe en charge de la prévention et de la sécurité à la Mairie de Paris.
Jusqu’à présent, les mineurs interpelés pour dégradation de Vélib’ étaient condamnés à de légères amendes.
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