La ministre de l’Ecologie, Delphine Batho, a saisi hier la Commission de Régulation de l’Energie sur le cahier des charges du second appel d’offres « éolien en mer ». Ce dernier concerne la construction d’éoliennes au large du Tréport et des îles d’yeu et de Noirmoutier.
Annoncé lors de la conférence environnementale par le Premier Ministre Jean-Marc yrault, ce second appel d’offres pour des installations éoliennes de production d’électricité en mer doit permettre la construction d’éoliennes au large du Tréport et des îles d’Yeu et de Noirmoutier, pour une capacité installée totale de 1.000 mégawatts. Il vient compléter le premier appel d’offres qui pour sa part permettra le déploiement de près de 2.000 mégawatts d’éoliennes le long des côtés françaises.
Avec ce second appel d’offres le gouvernement confirme sa volonté de soutenir les plans industriels existants, en particulier pour la construction d’usines sur le territoire français.
Mesures d’urgence
Les investissements générés par cet appel d’offres s’élèveront à environ 3,5 milliards d’euros et permettront de sécuriser les 10.000 emplois industriels directs attendus grâce au développement de cette filière d’avenir. Leur coût annuel pour la collectivité est estimé à environ 500 millions d’euros.
Ces décisions font partie des mesures d’urgence prises par le gouvernement pour les différentes filières d’énergies renouvelables, au moment où notre pays s’engage dans le grand chantier de la transition énergétique. Le débat national sur la transition énergétique permettra de définir un cadre prévisible, stable et durable pour le développement de l’énergie éolienne et des autres énergies renouvelables dans la perspective de l’objectif fixé par le Président de la République à l’horizon 2025.
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