Dans le débat polémique sur les pilules dite 3ème génération, la voix de François Chast, chef du service de pharmacie clinique des Hôpitaux universitaires de Paris détonne. Pour l’ancien président de l’Académie de pharmacie interrogé par Le Monde, il faut purement et simplement interdire les pilules de 3e et 4e génération.
« Il n’y a aucune raison de continuer à exposer des jeunes femmes à des handicaps graves alors qu’existent des alternatives » estime le pharmacologue. « On peut parfois accepter de prendre des risques supplémentaires avec un médicament quand il est plus efficace que d’autres. Ici, il n’y a aucun avantage en termes d’efficacité, et le risque est majoré » affirme François Chast.
« L’affaire Mediator n’a servi à rien » regrette le pharmacien des hôpitaux.
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