Une étude menée par un hôpital universitaire français et dont les résultats ont été transmis à l’Agence du médicament, estime à 47, le nombre de cas d’effets indésirables graves liés à la pilule de troisième génération, entre 1998 et 2012.
Une étude menée par des universitaire français et dont l’AFP a obtenu les résultats, estime donc à 47 le nombre de cas d’effets indésirables graves liés à la prise d’une pilule, toutes générations confondues. Ces 47 cas, dont seulement trois auraient été déclarés aux autorités sanitaires, correspondent à des embolies pulmonaires, des thrombose veineuses profonde ou encore des accidents vasculaires cérébraux. Dans la grande majorité des cas, les femmes hospitalisées dans le CHU concerné avaient des facteurs de risque associés.
Pour mener à bien cette étude, les chercheurs ont donc analysé un échantillon de 800.000 personnes entre 1998 et 2012. Si on le ramène à l’échelle du pays, on atteindrait alors entre 3.000 et 3.5000 cas d’effets indésirables liés à la prise d’une pilule et près de 150 décès de jeunes femmes entre 15 et 25 ans. Et, dans au moins la moitié des cas, la pilule serait directement responsable.
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