Après celle de Marion Larat, à l’origine de la polémique sur les pilules de 3e et 4e génération, 12 nouvelles plaintes ont été déposées hier, devant le tribunal de grande instance de Bobigny. Les plaignantes attaquent plusieurs laboratoires et l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) pour « homicide involontaire » et « atteinte involontaire à l’intégrité de la personne humaine ».
Agées de 17 à 46 ans, ces 12 femmes utilisatrices de pilules de nouvelle génération, ont été victimes d’embolie pulmonaire, d’AVC, ou encore de thrombophlébite cérébrale. Avec pour Théodora, une jeune fille de 17 ans, une embolie pulmonaire qui s’est révélée fatale, après avoir consommée la pilule Mercilon pendant seulement 2 mois. Son père Pierre Markarian a créé en 2010 l’Association des victimes d’embolie pulmonaire (AVEP), pour alerter l’opinion publique sur les dangers de ces pilules de dernière génération.
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