Critiquant la « fiscalité anachronique » du diesel, Nicolas Hulot prône dans une tribune publiée par Les Echos, pour « un rattrapage de quelques centimes le litre dès 2014, puis en augmentation progressive et programmée les années suivantes, donnerait un signal clair et lisible. Et, d’ici à 2017, le diesel serait taxé au même niveau que l’essence ».

Tout en évoquant la nécessité de prévoir des dispositifs d’aides transitoires pour ne pas trop pénaliser les automobilistes les plus pauvres, Nicolas Hulot milite pour le couplement dès 2014 de 3 mesures fortes : la baisse des avantages fiscaux sur le diesel, des chèques mobilité et le soutien des mobilités alternatives. L’ancien candidat des Verts rappelle que « le diesel, cancérigène certain selon l’OMS, réduit notre espérance de vie de 6 à 9 mois et asphyxie nos villes et nos enfants ».