Moins en vue médiatiquement, le bras de fer se poursuit pourtant à Notre-Dame-des-Landes. La Cour de cassation a rendu mardi dernier un arrêt qui devrait retarder le début des travaux sur le terrain du futur aéroport, au nord de Nantes.

Les magistrats de la Cour de Cassation viennent de décider de ne pas décider sur l’arrêté de cessibilité qui autorise en principe la société Aéroport du Grand Ouest AGO, filiale de Vinci Airports, à exproprier les agriculteurs toujours en exploitation à Notre-Dame-des-Landes. Concrètement, la Cour a mis les dossiers en attente de l’expiration de l’ensemble des recours déposés devant les juridictions administratives.

Prévu en principe au printemps prochain, le début des travaux devrait être retardé de plusieurs mois. Mis en place mi-novembre dernier, une commission du dialogue doit remettre ses conclusions le 31 mars.