Au lendemain de la visite de Delphine Batho sur le site d’expérimentation de Bure, une thèse universitaire d’un étudiant en géoscience de Nancy semble remettre en cause la sûreté du dispositif d’enfouissement profond des déchets radioactifs, par la possible prolifération de bactéries dans l’environnement des colis.
Evoquée par Le Journal de la Haute-Marne, la thèse de Loïc Esnault explique que « la production d’hydrogène due à la corrosion des colis métalliques est un facteur de développement de micro-organismes ». Ces bactéries pourraient ainsi altérer le métal des colis stockés en grand profondeur, laissant s’échapper des radionucléides dans l’environnement.
Le méga projet Cigéo qui doit être lancé sur le site de Bure pour stocker des déchets hautement radioactifs à 500 mètres de profondeur doit-il être remis en cause ? Non répond l’Andra, porteur du projet, qui assure que l’hypothèse bactérienne a été prise en compte, qualifiant ces phénomènes de « négligeables ».
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