Cette fois, c’est le « money time » pour le site de Petit-Couronne. Les repreneurs potentiels de la raffinerie Petroplus et de ses 470 salariés, ont jusqu’à ce soir 17h00, pour déposer leur ultime offre de reprise de la plus vieille unité française de raffinage.
Après plusieurs reports successifs pour permettre à une offre de reprise d’aboutir, l’avenir de la raffinerie de Petit-Couronne en Seine-Maritime sera scellé ce soir. Malgré des chances qualifiées par Matignon de « limitées », Arnaud Montebourg voulait croire encore ce matin à la possibilité d’une reprise aux micros RTL.
Selon le ministre du Redressement productif, pour que l’offre d’un repreneur soit crédible « il faut beaucoup d’argent et du pétrole ». Confirmant une possible participation minoritaire de l’Etat dans l’offre de reprise, Arnaud Montebourg a assuré que la piste d’un repreneur libyen restait sérieuse.
Plan social déjà programmé
« C’est un dossier difficile sur lequel l’Etat s’est beaucoup mobilisé, mais les chances de succès sont limitées. Nous avons évoqué comment serait financé un plan social dans l’hypothèse où le tribunal ne jugerait aucune offre crédible » a affirmé les services de Matignon hier soir, à la sortie d’une rencontre de plus de 2 heures entre l’intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC du site et les conseillers du Premier ministre. Seraient toujours en piste pour une reprise potentielle de la raffinerie de Petit-Courronne, une offre libyenne et une offre du groupe Shell, exploitant historique du site.
L’intersyndicale a appelé à un « grand rassemblement » cet après-midi devant le site pétrolier. Après avoir consulté les dossiers de reprise, l’administrateur judiciaire devrait communiquer au tribunal de commerce de Rouen les éventuelles offres, en principe dès mercredi matin.
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