Les ministères de l’Ecologie et de l’Agriculture viennent de conclure les travaux du « Groupe national Loup » hier. Delphine Batho et Stpéhane Le Foll annoncent « avoir pris la mesure la mesure de la détresse et de l’exaspération des éleveurs » en réaffirmant le soutien de l’État dans la recherche de solutions innovantes et pragmatiques.
« La cohabitation du loup avec l’homme un défi qu’il nous faut relever » ont déclaré les ministres en présentant le Plan d’action national loup 2013-2017. Concrètement, ce deuxième plan après celui de 2008-2012 repose sur une gestion différenciée en fonction des territoires et des types d’élevage, mais aussi sur une graduation de la réponse « afin de tenir compte de la pression de prédation ».
Le plan prévoit un suivi biologique plus réactif, une protection des troupeaux contre la prédation qualifiée de « primordiale », un dispositif d’indemnisation des dommages « affiné », et enfin un nouveau protocole d’intervention proportionné aux enjeux. Le plan 2013-2017 sera soumis à la consultation du public dans les prochaines semaines, pour une durée d’un mois.
Lancé officiellement courant avril
Le plan sera également présenté en commission faune du Comité national de protection de la nature, le 8 avril prochain. Il devrait être lancé officiellement courant avril, avant la montée des troupeaux dans les estives.
Pour rappel, le loup est une espèce « strictement protégée » par la Convention de Berne, relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe, ainsi que par la directive européenne du 21 mai 1992, dite Habitat faune Flore.
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