Censées d’être de plus en plus propres, les voitures européennes ne le seraient pas tant que ça. Selon une étude commandée par la Commission européenne, les constructeurs automobiles de l’Union profiteraient de « lacunes » dans les tests réglementaires pour grossir les performances écologiques de leurs véhicules.
Réalisée par 3 entreprises de conseil néerlandaise, britannique et américaine, l’étude dont se fait l’écho Le Monde, évoque la « flexibilité » des procédures de tests permet « d’atteindre des valeurs de réduction des émissions de CO2 sans appliquer d’améliorations techniques au véhicule testé ». Près du tiers de la baisse d’émission de CO2 constatée entre 2002 et 2010 sur les différents modèles de voiture testés (26,8 g/km) pourrait être imputé à ces petits arrangements.
Concrètement, tous les paramètres susceptibles de limiter les émissions de CO2 seraient optimisés lors des tests : poids de la voiture, alignement des roues, nature des pneus, température, pression, vent, humidité, surface de roulage…
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