L’électricien historique français a publié ce matin des résultats en hausse pour 2012, bénéficiant notamment du rachat de l’italien Edison. Malgré ces bons résultats, EDF annonce le lancement d’un nouveau plan d’économies de 1 milliard d’euros en 2013.

L’année 2012 a été globalement bonne pour EDF. Le géant français a enregistré de solides résultats, avec un bénéfice net en hausse de 5,3% à 3,3 milliards d’euros pour un chiffre d’affaires en hausse de 11,4% à 72,7 milliards d’euros. Le bénéfice courant a progressé de 16,9% à 4,2 milliards, grâce à un gain de 629 millions lié à l’accord sur les créances liées à la CSPE, cette taxe qui finance notamment les énergies renouvelables.

Si 2012 s’est révélé positif, 2013 pourrait être plus délicat. Inquiet par une conjoncture dégradée, le groupe d’Henri Proglio prévient que son résultat brut d’exploitation risque de ne pas progresser en 2013. EDF prévoit désormais une croissance organique de 0 à 3% de son Ebitda en 2013, hors impact de sa filiale italienne Edison. Pour rappel, le groupe français a récemment renoncé à viser une hausse comprise entre 4 et 6% par an en moyenne jusqu’en 2015.

3,5 milliards d’économiques en 2013

Dans un contexte qui devrait se tendre, EDF lance un nouveau plan d’économiques baptisé « Spark » qui doit dégager 1 milliard d’euros dès 2013, en plus des 2,5 milliards d’euros de gains annuels déjà prévus par un précédent plan. Le groupe français annonce un dividende de 1,25 euro par action pour 2012, en légère hausse par rapport à 2011 (1,15 euro).

« EDF affiche des résultats en hausse pour 2012, confirmant ainsi une troisième année de progrès où le groupe tient ses engagements. Pour relever avec détermination les défis de 2013, le groupe investira 12 milliards d’euros dans l’ensemble de ses métiers » a déclaré Henri Proglio, président d’EDF. Interrogé ce matin sur RTL, l’ancien patron de Veolia a précisé avoir décidé d’une hausse moyenne de 3% des salaires pour 2013.