Face au scandale de la viande de cheval qui éclate un peu partout en Europe, la Commission européenne recommande à tous les Etats membres de pratiquer des tests ADN afin de détecter la présence ou non de viande de cheval. Parallèlement, après la découverte de traces phénylbutazone dans des chevaux britanniques, un médicament destiné à soigner les chevaux mais les rendant impropres à la consommation, des test devraient là aussi être réalisés.
En plein scandale autour de la viande de cheval mélangée à la viande de b?uf dans certains plats préparés, l’Agence de sécurité alimentaire britannique, la FSA, a annoncé avoir détecté des traces de phénylbutazone dans six chevaux britanniques exportés en France et probablement destinés à la consommation humaine.
Or, le phénylbutazone est un médicament, un anesthésiant anti-inflammatoire destiné à soulager les courbatures des chevaux de courses mais interdit aux animaux destinés à la consommation humaine car, une fois injecté, il les rend impropres à la consommation.
Tests
Les autorités britanniques ont alors assuré les autorités françaises de leur entière collaboration afin de mettre à jour le parcours des six carcasses contaminées. Pour l’heure, on sait simplement qu’elles proviennent d’un abattoir de Taunton, dans l’ouest de l’Angleterre.
Dans le même temps, les autorités sanitaires européennes préconisent également, parallèlement aux test ADN réalisés sur la viande de b?uf, d’effectuer des tests afin de déceler aussi la présence de phénylbutazone.
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