Tandis que les Japonais se recueillent aujourd’hui et rendent hommages aux victimes du séisme et tsunami qui a provoqué la catastrophe nucléaire de Fukushima, des centaines de victimes de l’accident nucléaire ont saisi la justice nippone afin d’exiger de Tepco, exploitant de la centrale, l’accélération des travaux de décontamination.
Deux ans jour pour jour après le séisme à l’origine de la catastrophe nucléaire de Fukushima, des centaines de victimes ont donc saisi la justice nippone afin d’exiger de Tepco, l’exploitant de la centrale, l’accélération des travaux de décontamination du site.
Class action
Organisés en « class action », les plaignants demandent au tribunal du district de Fukushima une astreinte mensuelle de 500 yens par personne, soit 400 euros environ, tant que la décontamination de la région touchée par les radiations n’est pas totale, et tant qu’elle n’aura pas retrouvé son aspect initial. Dans un communiqué, ils expliquent que « par cette action, nous cherchons à obtenir le retour de la région à son état antérieur à la contamination par des éléments radioactifs, et nous demandons une compensation pour les souffrances psychologiques engendrées« .
« Nous voulons mettre en évidence la responsabilité de Tepco, qui a causé cet accident, et celle du gouvernement qui n’a pas pris les mesures de sécurité suffisantes pour l’éviter », ajoutent les avocats du collectif. « Nous voulons également pousser le gouvernement à modifier en profondeur sa politique pro-nucléaire et ainsi empêcher d’autres personnes de devenir des futures victimes », concluent les plaignants.
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