L’électricien italien Enel a enregistré une chute de 80% de son résultat net, victime des déboires de sa filiale espagnole Endesa. Quatre ans après avoir racheté l’opérateur ibérique pour plus de 40 milliards d’euros, le groupe italien a vu son résultat passé de 4,1 milliards en 2011 à seulement 865 millions d’euros en 2012.
« Notre plan est solide comme un roc » a affirmé Fulvio Conti, président d’Enel, qui n’a pas réussi à rassurer les marchés, le cours de l’électricien perdant 5,7% à l’annonce de ses résultats. Anticipant un nouvel impact négatif en 2013 des mesures réglementaires appliquées en Espagne sur Endesa, de l’ordre de 1,3 milliard d’euros, Enel a confirmé un plan de cessions d’actifs de 6 milliards d’euros d’ici 2014.
Le groupe italien entend faire baisser son endettement de 43 à 37 milliards d’euros en l’espace de 4 ans.
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