es chercheurs de l’Inserm viennent d’identifier une protéine qui prévient le développement des métastases. « Il reste encore du chemin à parcourir, mais nous sommes très optimistes sur la mise au point d’un nouveau traitement » affirment Clara Nahmias et Sylvie Rodrigues-Ferreira, coresponsables de cette découverte.
Dans plus de 6 cas sur 10, les cellules de cancer du sein métastasique ne produisent pas ou peu la protéine ATIP3 révèle l’étude de l’Inserm. Si un déficit en protéine ATIP3 augmente les risques chez les patientes de développer un cancer du sein, sa présence en nombre suffisant permet à l’inverse de protéger l’organisme.
« Cette protéine retarde véritablement l’apparition des métastases et les rend moins agressives » soulignent les chercheuses qui tiennent là « une piste thérapeutique prometteuse » pour lutter contre le cancer du sein et de nombreux autres cancers dans lesquels cette protéine joue un rôle important.
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