Une panne de courant en cours depuis hier sur le site de la centrale de Fukushima, a conduit les systèmes de refroidissement des piscines de stockage du combustible à l’arrêt. Ce nouvel incident n’aurait pour l’heure aucune répercussion sur les niveaux de radioactivité enregistrés à proximité du site.
Pour une raison encore inconnue, l’électricité a été coupée hier en fin de journée heure locale, sur le site de la centrale endommagée de Fukushima. Une telle panne a généré l’arrêt des systèmes de refroidissement des piscines de stockage du combustible des réacteurs 1,3 et 4. Tepco qui tente toujours de rétablir le courant annonce toutefois qu’aucun « changement important des niveaux de radioactivité n’a été détecté par nos instruments de mesure à proximité« .
Le gouvernement japonais s’est également montré rassurant, assurant que Tepco « utilise tous les moyens alternatifs pour refroidir (les piscines) aussi n’avons-nous pas de raison de nous inquiéter« , d’autant que l’exploitant explique disposer d’une quinzaine de jours avant que la température des piscines n’atteignent le seuil de sûreté. Une situation sous contrôle confirmée par Akio Koyama, professeur au service de sécurité nucléaire de l’Université de Kyoto. « Même si la température de l’eau atteint 65 degrés, ce ne serait pas critique à partir du moment où les barres sont toujours dans l’eau. Si le niveau de l’eau baissait au point que les barres soient exposées à l’air, il y aurait alors motif à s’inquiéter« , explique-t-il.
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