Plombée par ses milliards de dettes, la Saur fait actuellement l’objet de discussions tendues entre le Fonds stratégique d’investissement et le pool de 63 banques créancières. Les négociations en cours sur la restructuration des dettes du groupe achoppent pour l’instant.
Alors que les banques créancières ne souhaiteraient pas abandonner plus de 600 millions dans l’opération de restructuration, la FSI militerait pour une solution plus brutale, mais aussi plus durable. La formule actuellement en discussion est « non conforme à l’intérêt de la société et insuffisante pour assurer sa pérennité » a expliqué le FSI dans un courrier du 8 mars adressé aux autres actionnaires et aux banques, a révélé hier Les Echos.
Si la mandataire nommée ne réussit pas à mettre tout le monde d’accord avant le 30 juin prochain, c’est le juge du tribunal de commerce qui devra trancher seul. Dossier économique mais aussi politique, l’avenir de la Saur est plus que jamais incertain, le groupe ne semblant intéresser que peu de repreneurs, à l’exception de l’actionnaire Séché, mais dont l’offre financière n’a jamais pu être bouclée.
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