Une enquête Opinionway réalisée pour le compte de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (inVS) et la MGEN, révèle qu’un Français sur trois connait des nuits trop courtes, perturbées par des bruits parasites: portables, télévision, klaxons…
A l’occasion de la Journée du Sommeil, le 22 mars, l’InSV, associé à la mutuelle MGEN, a donc souhaité faire le point sur la qualité des nuits des Français. Or, il apparait de cette étude qu’un Français sur trois se dit victime de nuisances sonores venant perturber son sommeil. Il s’agit en ville du bruit des moteurs, des klaxons, des sirènes des ambulances, mais on retrouve également partout la télévision, les portables qui restent allumés sur ma table de nuit ou encore les voisins bruyants.
42% des adultes reconnaissent par exemple dormir avec leur portable allumé à côté d’eux. Et si l’arrivée d’un message intervient même en pleine nuit, les deux tiers n’hésitent pas à le lire immédiatement et un cinquième d’entre-eux y répondent. Pas forcément facile de se rendormir ensuite…
Corps et cerveau perturbés
Or, les bruits qui viennent perturber le sommeil ne sont pas sans conséquence. « Le bruit fragmente le sommeil et donc diminue sa qualité et son effet récupérateur« , explique à l’AFP le Dr Joëlle Adrien, présidente du comité scientifique de l’InSV. « Même si on en a pas conscience, par exemple avec une télévision ou une radio qui restent branchée, le bruit fait réagir le corps et le cerveau« , poursuit-elle ajoutant que le rythme cardiaque s’accélère et la pression artérielle s’élève discrètement.
Parmi les autres facteurs perturbants, on trouve l’éclairage public qui lorsqu’il pénètre dans la chambre, vient déboussoler notre horloge biologique. La présence d’animal de compagnie dans la chambre n’est pas non plus la garantie d’une nuit pleine et paisible. Il en est de même d’une chambre surchauffée.
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