A l’occasion du forum mondial Biovision consacré aux sciences de la vie, Veolia Environnement, leader mondial des services de l’eau et expert en recherche environnementale, et bioMérieux, acteur mondial du diagnostic in vitro, leader en microbiologie clinique et industrielle, ont signé un accord formalisant leur intention de s’engager dans un partenariat de recherche pour le développement d’une technologie innovante destinée à la surveillance en continu de la qualité microbiologique de l’eau potable. Cet accord porte sur une étude préliminaire, destinée à évaluer la faisabilité technique et la pertinence économique du projet.
Ce projet de collaboration entre deux industriels leaders dans leur domaine s’appuie sur la combinaison d’expertises complémentaires dans le but de contribuer plus encore à la protection de la santé des consommateurs et à l’amélioration de la santé publique à travers le monde. Pour Antoine Frérot, PDG de Veolia Environnement, « la maîtrise sanitaire de nos métiers est un enjeu clé, en particulier dans l’eau. Aujourd’hui, il faut consentir des efforts d’innovation importants pour aller encore plus loin. Ce partenariat reflète une nouvelle fois notre capacité d’innovation, avec une combinaison d’expertises sans précédent entre le monde de l’Eau et de la Santé. Il nous permettra d’apporter une réponse ambitieuse aux nouveaux enjeux de santé publique dans le domaine de l’eau, avec de véritables perspectives en France et à l’international ».
Une détection plus rapide
L’enjeu de ce partenariat est d’adapter au secteur de l’environnement et de l’eau potable les méthodes de contrôle microbiologique développées par bioMérieux pour l’industrie biopharmaceutique et agroalimentaire. Il s’agit de détecter, plus rapidement qu’avec les méthodes actuelles, les microorganismes présents dans l’environnement naturel ou en réseau, ainsi que toute contamination accidentelle ou liée au bioterrorisme.
Ce partenariat devrait aboutir au développement d’un dispositif simple d’emploi, pouvant être utilisé le plus largement possible. Il constituerait ainsi une avancée scientifique prometteuse permettant d’apprécier de manière sensible et spécifique la qualité microbiologique de l’eau sur l’ensemble de la chaîne de production d’eau potable, depuis la ressource, jusqu’au robinet du consommateur en passant par les usines de production et les réseaux de distribution. Cela permettrait également, en cas de crise sanitaire, de détecter la présence de microorganismes (bactéries, virus ou parasites, en particulier).
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