Les bactéries nous entourent. On les retrouve partout. Deux chercheurs de l’université du Colorado se sont alors plus particulièrement penchés sur les bactéries présentes à la surface des fruits et légumes que nous consommons. Ils constatent alors que ces bactéries attaquent en nombre mais qu’elles varient en fonction du mode de culture des aliments: bio ou conventionnelle.
Si l’on en croit les conclusions de l’étude menée par deux Américains, Jonathan Leff et Noah Fierer, publiées aujourd’hui dans le Figaro, une majorité des fruits et légumes que nous consommons est donc recouverte de bactéries (26 groupes bactériens recensés), mais leurs taux de concentration varient d’un fruit à l’autre, ou d’un légume à l’autre. Ainsi, tomates, raisin, pommes, fraises, font apparaitre un grand nombre de bactéries mais en des taux de concentration différentes.
Des variations interviennent également en fonction du mode de culture des produits. Les produits issus de l’agriculture bio feraient apparaitre moins d’entérobactéries que les produits issus d’une agriculture conventionnelle. Ces entérobactéries sont majoritairement présentes dans les matières fécales des bovins.
Des bactéries inoffensives
Mais, ces bactéries présentes dans les fruits et légumes que nous consommons seraient inoffensives, contrairement à celles que l’on peut trouver dans la viande, rassure le Figaro. Christophe Nguyen The, directeur de l’Unité sécurité et qualité des produits d’origine végétale à l’Inra d’Avignon, confirme au quotidien que « la flore bactérienne habituelle n’est pas pathogène. Cela peut arriver exceptionnellement mais, dans ce cas, elles ne proviennent pas de la niche écologique de la plante. Même si elles s’y trouvent, elles ont tendance à disparaître« .
Cela n’exclut pas la contamination de certains fruits et légumes par des agents pathogènes. Mais, dans ce cas, cette contamination intervient extérieurement, lors du conditionnement, de la conservation des produits ou encore à la maison. « Quand on coupe une viande contaminée par des salmonelles, on peut les transférer sur une salade si on ne nettoie pas son couteau« , explique Christophe Nguyen The.
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