Tôt ce matin, des activistes de Greenpeace ont projeté un immense message sur la centrale nucléaire de Fessenheim. Sur ce message on pouvait lire : ?Pourquoi seulement moi ??. Cette nouvelle action de l’organisation écologiste accompagne la publication aujourd’hui d’un rapport qui donne la liste des cinq centrales nucléaires françaises à fermer en priorité.
Dans un rapport publié aujourd’hui, Greenpeace révèle et analyse les cinq centrales nucléaires françaises méritant d’être fermées en priorité. Outre la centrale de Fessenheim, plus vieille centrale de France, Greenpeace évoque la fermeture des centrales du Blayais, de Bugey, de Gravelines et du Tricastin.
L’âge, l’inondation, le séisme, mais aussi les problèmes de sûreté sur les cuves, radiers, enceintes de confinement, la puissance, le combustible utilisé, le risque industriel (risques d’explosion, sites Seveso), le risque de chute d’avion, le bassin de population, les villes importantes et frontières à proximité, les vents dominants et l’éventuelle contamination, les impacts socio-économiques potentiels sur l’agriculture, la viticulture, le tourisme ou l’industrie… Tous ces critères ont été examinés pour en arriver à déterminer les centrales à fermer en priorité.
Promesse électorale
Dans le communiqué accompagnant le rapport, la chargée de campagne nucléaire pour Greenpeace, Sophia Majnoni, rappelle les promesses électorales de François Hollande, à savoir faire passer la part du nucléaire dans la production électrique française de 75% à 50% d’ici 2025. « Pour tenir sa promesse François Hollande doit acter la fermeture d’au moins 20 réacteurs à horizon 2020″ (…) Fermer uniquement Fessenheim est une manoeuvre politique. Cela ne nous permet pas d’atteindre l’objectif présidentiel mais surtout d’autres centrales sont aussi dangereuses« , explique-t-elle.
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