A la suite de la publication d’un nouveau rapport scientifique, Greenpeace demande aujourd’hui l’interdiction de sept pesticides couramment utilisés. L’organisation écologiste accuse ces produits de contribuer au déclin des abeilles.
Greenpeace publie donc aujourd’hui les conclusions d’un rapport scientifique mené pour le compte de l’organisation écologiste par des experts scientifiques d’Exeter (Grande-Bretagne) et d’Europe centrale. Et selon ce rapport, « les données scientifiques sont claires et montrent que la nocivité potentielle de ces pesticides est largement supérieure à tous les avantages qu’ils pourraient apporter en termes de lutte contre les parasites et d’augmentation des rendements agricoles« .
Un danger immédiat
Forte des conclusions de ce rapport, l’ONG demande alors l’interdiction de sept pesticides encore utilisés, considérant qu’ils présentent « les dangers potentiels les plus immédiats pour la santé des pollinisateurs« . Parmi ces sept produits, on en trouve trois appartenant à la classe des néonicotinoïdes, couramment utilisés pour traiter le maïs, le colza, le tournesol ou le coton. Ces trois produits sont déjà dans le collimateur de la Commission européenne qui souhaite les suspendre après l’avis très négatif rendu pour l’agence européenne de sécurité des aliments. Quatre autres pesticides sont également dans le collimateur de Greenpeace: le fipronil, le chlorpyriphos, la cyperméthrine et la deltaméthrine.
Selon les experts, les pesticides ne seraient pas la seule cause de déclin des abeilles mais contribuerait largement à leur disparition en les affaiblissant et en perturbant leurs facultés d’apprentissage et d’orientation.
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