Une étude britannique publiée lundi dans la revue Nature Climate Change fait état d’un nouvel effet inattendu du réchauffement climatique. Sous l’effet d’une concentration plus élevée de CO2 dans l’atmosphère, la modification des flux d’air pourraient provoquer d’importantes turbulences sur les vols transatlantiques.
Attention fortes turbulences attendues sur le Paris-New-York… Cela pourrait devenir de plus en plus fréquent sur les vols transatlantiques, à tel point que les vols fortement secoués pourraient doubler d’ici à 2050. C’est une conclusion de l’étude menée par des experts de l’Université britannique de Reading et une nouvelle fois, à l’origine de ce phénomène, on retrouve le changement climatique.
Des « jet streams » plus violents
Selon les conclusions de l’étude publiées dans la revue Nature Climate Change, la hausse des émissions de CO2, à l’origine du réchauffement climatique, pourrait intensifier les « jet streams », à savoir ces courants d’air qui dépassent les 300km/h et qui secouent les avions. Ils pourraient également se déplacer vers le nord de l’Atlantique, en plein sur la route aérienne entre paris et New-York.
Si les émissions de CO2 doublent d’ici à 2050, comme certaines prévisions l’affirment, les turbulences sur un vol Paris-New-York pourraient donc durer entre 7 et 14 minutes sur les 8 heures que dure le vol, contre 5 en moyenne aujourd’hui. Pas de quoi rassurer les personnes déjà anxieuses en avion. Ni les compagnies aériennes, qui en plus de voir certaines personnes déserter leurs vols, pourraient déplorer en vieillissement prématuré des appareils.
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