Après un hiver très long (trop long), le printemps a repris ses droits et la nature se réveille. Bonne nouvelle pour les amoureux de la campagne mais, ce passage brutal du gel au printemps a pour conséquence un pic important de pollens dans l’air, trois fois supérieur à la normale. Les personnes allergiques sont donc invitées à la plus grande vigilance.

Le réseau national de surveillance aérobiologique tire la sonnette d’alarme. Les personnes allergiques aux pollens sont invitées à la plus grande vigilance compte tenu d’un taux de pollens dans l’air trois fois supérieur à la normale ces derniers jours. Le passage brutal de l’hiver, avec des températures très froides, au printemps, avec des températures estivales le week-end dernier, a généré cette explosion de pollens. »Les allergiques devront être extrêmement vigilants (…), les plantes sont prêtes à polliniser et pourront localement disperser de grandes quantités de pollens« , explique le réseau.

Un processus irréversible

Après les cyprès, ce sont aujourd’hui les bouleaux qui libèrent leurs pollens dans l’air. Mais ils ne sont pas les seuls. « L’amélioration des conditions météorologiques sera aussi propice aux pollens de platane, de chêne et de graminées, particulièrement sur un large quart sud-ouest« , ajoute le RNSA dans son communiqué. Et même si les températures annoncées pour le week-end sont beaucoup plus fraiches, le processus est engagé et rien de saurait le stopper.

Pour tenter de limiter les crises, il est alors recommandé aux personnes allergiques de ne pas faire sécher leur linge dehors, d’éviter de pratiquer une activité physique intense en extérieur (footing, vélo…), ou encore de se rincer les cheveux le soir afin d’éliminer tous les pollens qui s’y sont déposés. Des traitements médicaux existent : antihistaminiques, anti-inflammatoires, peuvent être prescrits ponctuellement. Les techniques de désensibilisation existent également avec plus ou moins d’efficacité sur le long terme.