Selon une étude dévoilée vendredi par l’UFC-Que choisir, malgré les chiffres rassurants des temps moyens de coupure d’électricité en France, ils masqueraient une extrême disparité entre les départements. Alors que les Parisiens ne supportent en moyenne que 20 minutes de coupure par an, les habitants du Morbihan en subissent 195 minutes, soit près de 10 fois plus.

Si au national, la croissance du temps de coupure de la dernière décennie semble enrayée depuis 2010, l’association de consommateurs affirment que certains départements, parfois les plus touchés comme le Morbihan ou la Loire-Atlantique, voient leur temps de coupure augmenter depuis 4 ans. De 1992 à 2004, les investissements dans le réseau ont baissé de 50 % entrainant un vieillissement prématuré des installations avec pour conséquence directe la hausse des coupures affirme l’UFC-Que- Choisir.

Malgré la reprise récente des investissements, ceux-ci restent bien « trop faibles pour assurer la qualité du réseau » : seulement 826 millions d’euros, alors que le besoin est estimé à 2 milliards d’euros par an d’ici 2020 souligne l’association.