Au-del� des effets sanitaires connus de niveaux �lev�s de bruit sur l’appareil auditif, les autorit�s sanitaires fran�aises recommandent aujourd’hui une meilleure prise en compte des impacts sanitaires dits � extra-auditifs � de niveaux d’exposition plus faibles, observ�s par exemple � proximit� d’infrastructures de transport ou industrielles.

Saisie par les minist�res charg�s de l’Environnement et de la Sant� sur cette question, l’Anses a mis en �vidence divers effets extra-auditifs consid�r�s comme potentiellement dangereux pour la sant�, dont le principal d’entre eux est la perturbation du sommeil. L’Agence sanitaire propose, dans un avis r�cemment publi�, une m�thode d’�valuation des impacts sanitaires extra-auditifs du bruit.

Quatre effets sont retenus, parmi lesquels des effets � court terme (perturbations du sommeil, g�ne li�e au bruit) et des effets � moyen ou long terme (troubles de l’apprentissage scolaire) et des effets cardio-vasculaires (infarctus du myocarde). Cette m�thode est destin�e � �tre mise en ?uvre au niveau local dans le but de documenter les situations d’exposition � des bruits environnementaux, avant et apr�s la r�alisation de projets d’am�nagements d’infrastructures.