Apr�s la mort d’un surfeur � la R�union, des suites d’une attaque de requin, le pr�fet de la R�union, Jean-Luc Marx a annonc� hier le renforcement des pr�l�vements de requins dans la baie de Saint-Paul, en exp�rimentant la pose de drumlines, une technique largement critiqu�e par les �cologistes.
Apr�s une nouvelle attaque de requin provoquant la mort d’un surfeur la semaine derni�re, la quatri�me en deux ans, le pr�fet de la R�union a d�cid� de renforcer la protection des plages de l’�le. A l’occasion de la derni�re r�union du Comit� op�rationnel r�unionnais de r�duction de risque requin, le CO4R, Jean-Luc Marx a annonc� avoir « act� le principe d’une exp�rimentation de la pose de drumlines. Un protocole sera arr�t� dans les 15 jours« . Une exp�rimentation qui sera men�e dans la Baie de Saint-Paul, � quelques kilom�tres du lieu de l’attaque mortelle de mercredi dernier.
Ces drumlines sont des dispositifs de p�che constitu�s de lignes verticales avec un unique hame�on, permettant la capture localis�e des requins sans forc�ment les tuer, tout en �pargnant les autres esp�ces. Elles capturent donc uniquement les requins. Les sud-africains qui utilisent d�j� cette technique,� travaillent par ailleurs sur la s�lectivit� de cet engin, afin que seul les gros individus « solitaires », responsable de la plus part des attaques le long des c�tes, puissent �tre captur�s.
Pas d’unanimit�
Ces drumlines sont demand�es depuis longtemps par les associations de surfeurs, mais jusqu’� pr�sent, leur utilisation demeurait en suspens car largement critiqu�e. Le pr�fet a d’ailleurs pr�cis� qu’une fois encore, il n’y a « pas eu unanimit� sur ce sujet mais une dominante favorable« . Les �cologistes, d�j� oppos�s � la p�che au requin, reprochent notamment � cette technique d’attirer les requins vers les zones qu’elle est cens�e prot�ger, � cause des hame�ons app�t�s.
Le pr�fet a �galement �voquer le lancement d’une �tude sur les comportements des usagers de la mer financ�e par l’Etat. Cette �tude permettra alors d’analyser les moyens d’acc�s des surfeurs, v�liplanchistes…au littoral r�unionnais, � quel moment, quelle fr�quence, et par quel biais afin de mieux comprendre comment les informer du risque. Par ailleurs, un site Internet va �tre cr�� afin d’informer sur l’existence d’un risque requin.
Mais ces annonces du pr�fet ne suffisent toutefois pas � rassurer et Thierry Robert, le d�put�-maire de la commune de Saint-Leu � l’ouest de l’�le, a indiqu� son intention d’autoriser contre r�compense la p�che au requin sur le territoire maritime de sa commune.
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