Ses cours fluctuent beaucoup mais les ressources en pétrole ne sont pas prêtes de se tarir. Dans un rapport sur les perspectives à moyen terme du marché pétrolier mondial, l’Agence internationale de l’énergie juge même que l’offre mondiale d’hydrocarbures devrait progresser de 8,8% pour atteindre 103 millions de barils par jour en 2018.
La pénurie de pétrole n’est pas à prévoir, du moins à moyen terme. C’est la conclusion du rapport de l’Agence internationale de l’énergie, qui prévoit une progression de l’offre mondiale d’hydrocarbures liquides de 8,8% d’ici 2018, pour atteindre 103 millions de barils par jour, soit 8,4 millions de plus qu’aujourd’hui. Les experts expliquent cette hausse prévue par la hausse de la production irakienne ( à hauteur de 20%) ainsi que celle de la production d’Amérique du Nord, et plus particulièrement celle du pétrole de schiste ( à hauteur de 40%).
Dans le même temps, l’AIE estime une hausse importante de la demande mondiale, qui devrait croitre de 6,9 millions de barils par jour entre 2012 et 2018, pour atteindre 96,7 millions de barils. Avec, et c’est une première, une demande des pays non membres de l’OCDE supérieure à celles des pays membres. Mais la bonne nouvelle est que l’offre devrait augmenter plus vite que la demande et donc les prix pourraient baisser légèrement.
« Une bonne nouvelle » pour l’AIE
« L’Amérique du Nord a déclenché un choc de l’offre qui se répercute dans le monde entier » affirme Maria van der Hoeven, Directeur exécutif de l’AIE qui considère que la production américaine de pétrole non conventionnel représente « une bonne nouvelle », contribuant à soulager un marché qui était « relativement tendu depuis plusieurs années ».
« La technologie utilisée dans des régions comme le Dakota du Nord peut et doit être appliquée ailleurs, pouvant conduire à une réévaluation générale des réserves » précise le responsable de l’Agence internationale de l’énergie.
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