Partie prenante du Grenelle des Ondes / COPIC (comité d’expérimentation sur l’abaissement de l’exposition du public) lancé en 2009, l’association Robin des Toits vient d’écrire aux Parlementaires. L’ONG dénonce le faire depuis que l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences) ne respecte plus depuis janvier dernier le cahier des charges initial des expérimentations.
Rappelant l’importance des expérimentations prévues par le Grenelle des Ondes, pour mieux protéger à l’avenir les Français des ondes, Robin des Toits affirme que « rien ne va plus » depuis janvier 2013, l’Agence Nationale des Fréquences qui pilote ces expérimentations ne respecterait plus le cahier des charges défini au préalable par les parties prenantes.
Concrètement, l’ANFR aurait modifié les données de ces expérimentations, « à la grande satisfaction des opérateurs », et elle souhaiterait modifier les résultats d’une expérimentation pourtant déjà menée à Grenoble avec l’assentiment général. Robin des Toits considère que l’objectif est de disqualifier le seuil d’expérimentation de 0,6 V/m, seuil retenu dans le cadre de ces expérimentations, et recommandé notamment par le Conseil de l’Europe dans sa Résolution 1815.
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