Au lendemain du mouvement de grève nationale de mardi, le conseil de surveillance de la Saur réuni jeudi, a rejeté l’accord trouvé avec les banques créancières qui proposait un projet de restructuration financière du n°3 de l’eau en France. Estimant que cette opération ne servait pas les intérêts de l’entreprise, les actionnaires de la Saur attendent que les banques acceptent de s’asseoir sur un montant plus important de leurs créances précisent Le Figaro.
La proposition du consortium bancaire proposait de réunir la dette du groupe français à 900 millions d’euros contre 1,7 milliard d’euros actuellement. Détenue à 38% par le Fonds stratégique d’investissement (FSI), à 33% par Séché Environnement, à 17% par Axa Private Equity et à 12% par le fonds Cube spécialisé dans les infrastructures, la Saur a rejeté cette restructuration.
BNP Paribas et Natixis proposaient de ramener la dette à 900 millions, avec une option à 750 millions en 2019 si l’entreprise éprouvait des difficultés pour honorer ses engagements, croit savoir le quotidien.
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